"Le premier album des Dead Boys a été enregistré en mars 1977 aux studios Electric Lady à NYC. Bouclé en deux jours et demi, le soir du troisième Hilly Kristal leur manager et patron du CBGB's, le poducteur Geny Ravan, l'ingénieur du son Dave Whitman & les Dead Boys rentrent au CBGB's fêter ça dignement. Le jeune et alors inconnu ingénieur assistant Bob Clearmountain reste derrière les consoles pour faire un mix pour les Dead Boys qui repartent à Cleveland. L'enregistrement avait été effectué sur une copie de K7 du Quadrophenia des Who...Dix ans plus tard, j'insérais la cassette pour écouter les Who...Surprise!!! Le mix que tout le monde avait oublié, à sa découverte les Dead Boys furent choqués, énervés et se sont sentis trompés. La bande sonnait comme nos concerts..." (Stiv Bator). Ce testament des Dead Boys confié au fan club est édité en 1989...Raw mix du premier album, l'authentique son des Boys. Must Have.
Lee
Wood tient le magasin de disques "Remember Those Oldies" à Cambridge en
1974, cet amateur d'obscurités et de rock velu propose les disques de
la Blank Generation et ne tarde pas à s'intéresser aux premiers
enregistrements des Damned, Buzzcocks, Saints...Il fonde Raw Records en
77 et édite quelques pièces indispensables comme le "Sick Of You" des
Users, "Johnny Won't Get To Heaven" des Killjoys, "Give It To The Soft
Boys" des Soft Boys ou en 79 le superbe 'Into The '80s" de The Now, le
label lorgne également vers les 60's avec les Troggs, Downliners Sect ou
les Creations. Lee Wood ne fera pas fortune et modestement déclare en
99 que la contribution de Raw Records au punk fut mineure...Encore
un authentique bonhomme. Raw Records éditent deux samplers "Raw Deal" en
77 et "(Oh No It's) More From Raw" en 78, la version proposée est la
réédition Damaged Goods avec les bonus. Amazing early brit punk compilation.
Né
en 1950 à Birmingham, cet humoriste et musicien anglais se produit
depuis 69 aux quatre coins du Royaume Uni, en 75 il monte le groupe
comedy rock Mr John Dowie & The Big Girl’s Blouse avec lequel il
tourne dans le circuit pub rock. En 1977, après avoir vu les Sex Pistols
il réalise son désopilant EP "Another Close Shave" qui paraît en
septembre 77 chez Virgin avec le line-up: Dick Nelson (guitar), Gavin
Lawson (bass), Pete Batley (keyboards) & Jim Bates (drums). Les
ventes sont misérables et Virgin offre le EP pour l'achat de la
compilation "Short Circuit - Live At The Electric Circus". Humour
décapant et parodie façon Alberto Y Lost Trios Paranoias...Un excellent
divertissement.
L'Electric Circus était le temple punk de Manchester, "entouré
de briques cassées, de tessons de bouteilles et de gravats divers
provenant de l'immeuble en ruines des années 40 situé en face" (Mick Middles, Sounds), un des rares bâtiments survivants des raids de la Luftwaffe.
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| John Cooper Clarke with Nick Kent in 1978 |
Les
Slits sont un groupe entièrement féminin formé à Londres en 1976 par Paloma
Romera alias Palm Olive (drums) petite amie de Joe Strummer et
ex-Flowers Of Romance (groupe de Sid Vicious); Arianna Forster alias Ari
Up (vocals) une jeune allemande de quatorze ans surexcitée et
facétieuse; Kate Korus (guitar) & Susie Gutsy (bass). Kate et Susie
sont rapidement remplacées par des punkettes beaucoup plus provocatrices
et engagées dans le mouvement: Tessa Polit ex-Castrators (n'ont jamais
enregistré) & Viv Albertine ex-Flowers of Romance (guitar). Le
baptême du feu a lieu en mars 77 avec les Clash, Subway Sect & les
Buzzcocks au théâtre Roxy de Harlesden. Les Slits écumeront les salles
pendant deux ans en ayant uniquement enregistré des sessions pour John
Peel, sans direction ni progression musicale, dans le chaos le plus
complet. "Les gens pensaient qu'on avait pas signé de contrat parce qu'on ne pouvait pas en obtenir. Mais ça n'est pas vrai. On ne voulait pas se faire arnaquer par une maison de disques..." (Palm Olive)
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| Ari-Up |
