dimanche 6 mai 2018

DEVO - Hardcore Devo volume 1


Formé en 1972, l'inspiration originelle de Devo est L'Étrange Naissance de l'Homme (The Beginning Was the End) d'Oscar Kiss Maerth : une thèse anthropologique pseudo-scientifique qui attribue l'avènement de l'homme à un accident causé par des singes cannibales et fous de sexe qui ont développé des outils pour s'exploiter sexuellement l'un l'autre et se nourrir des cerveaux l'un de l'autre. Cette métaphore traverse tout le travail de Devo, comme une abstraction de la société moderne.
Le noyau du groupe est Mark Mothersbaugh, au chant et au synthétiseur, et Gerald V. (Gerry) Casale, bassiste du groupe et principal auteur des paroles. La première formation de 1972 comprenait Gerald Casale (basse), Mark Mothersbaugh (claviers), Bob Lewis (guitare soliste), Bob Casale (guitare rythmique), Rod Reisman (batterie), et Fred Weber (voix). Bob Mothersbaugh (guitare soliste) and Jim Mothersbaugh (batterie) s'ajoutèrent aux versions ultérieures du groupe.


Devo se produit pour la première fois en 1972, et il parvient à une réelle célébrité à partir de 1978, avec la parution de Are We Not Men? We are Devo. Durant son parcours, le groupe est considéré comme une blague par la presse spécialisée.
Les cofondateurs Gerald Casale, Mark Mothersbaugh, et Bob Casale étaient étudiants à l'université d'État de Kent (Ohio) quand la Garde Nationale tira sur des étudiants et en tua quatre lors d'une manifestation contre l'invasion du Cambodge par les États-Unis, le « moment pivot » de leur formation, selon le cofondateur Gerald Casale.
Le style musical de Devo et leurs performances scéniques mêlaient des thèmes de science-fiction kitsch, un humour surréaliste « pince-sans-rire » et un commentaire social satirique dans des chansons pop aux synthétiseurs discordants dont les signatures rythmiques étaient souvent inhabituelles.
Le groupe se construit délibérément une image « pseudo-scientifique » (geeky) qui leur permettait aussi de faire des commentaires souvent provocateurs sur l'état de la société américaine. Et, comme Frank Zappa, sous l'extérieur clownesque, il y avait une musicalité sérieuse et un contenu socio-politique. Devo étaient probablement aussi connus pour leur image que pour leur musique, mettant des uniformes qui plagiaient la culture industrielle et le consumérisme pop, tels les costumes de protection chimique jaunes durant la période Q: Are We Not Men?, l'assortiment de coiffes de plastique, de masques et des caractéristiques chapeaux « pots de fleurs » (domes d'énergie) pour Freedom of choice—dont le but était (selon le groupe) de canaliser leur énergie sexuelle dans leur voix. Mark Mothersbaugh portait aussi un masque pour créer son célèbre alter-ego Booji Boy (prononcé Boogie Boy), qui symbolisait la régression infantile que Devo voyait dans la plupart de la culture américaine. Ce personnage figurait dans beaucoup de prestations scéniques, tout comme le père de Booji Boy, le Général Boy (joué par le propre père de Mothersbaugh), qui satirisait les figures de l'autorité américaine...(Source Wikipedia).


DEVO - Hardcore Devo volume 1 (1974-77) 

01_Mechanical Man
02_Auto Modown / Space Girl Blues
03_Social Fools
04_Soo Bawls
05_Satisfaction
06_Jocko Homo
07_Golden Energy
08_Buttered Beauties
09_Midget
10_I'm A Potato
11_Uglatto
12_Stop Look & Listen
13_Ono
14_Mongoloid

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